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J'suis Malade à en crever.
[Ne vous réjouissez pas tant voyons]
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Il manque certaines personnes dans mon décor.
[Ils me manquent tout court]
Samedi 29 décembre 2007 à 23:41
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J'suis Malade à en crever.
[Ne vous réjouissez pas tant voyons]
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Il manque certaines personnes dans mon décor.
[Ils me manquent tout court]
Dimanche 16 décembre 2007 à 15:05
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___Je viens de regarder "The Truman Show". Entre "Brazil" de Terry Gilliam et "1984" de George Orwell en passant par "le Loft", ce film que j'ai tant tardé à regarder m'a impressionnée.
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L'histoire :
__Truman Burbank est un vendeur d'assurances. Il méne une petite vie bien rangée dans une petite ville bien propréte, avec une femme qui est la digne héritiére de Samantha Stevens (la sorciére-bien aimée vous vous souvenez ?). Mais quelque chose ne tourne pas rond dans ce "paradis sur terre". Truman pense à Sylvia, cette femme qu'il n'a jamais oublié et dont il cherche à retrouver le regard. De plus, il se passe des choses étranges autour de lui : un projecteur tombé du ciel (avec le nom de l'étoile Sirius indiqué dessus), divers éléments qui semblent le pousser à ne pas tenter la grande aventure dont il rêve, des messages publicitaires insérés dans le discours de ses proches, un pére mort qui revient des années aprés une noyade, etc. Truman ne serait-il pas le maître de sa propre vie ?
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Mon avis :
- Un film subtil : Le principe qui est la base du film, à savoir que les spectateurs regardent vivre (avec tout ce que la vie comporte en actions au quotidien et en émotions) le héros et se passionnent à tel point qu'ils vibrent avec lui, n'est en fait qu'une mise en abîme de ce que ressent le vrai spectateur du film (j'en veut pour preuve la scéne où il atteint l'horizon).
- Un film éthique : Sylvia joue ici tout son rôle. En effet, c'est elle qui souléve les questions morales. ("Ils t'observent", "et s'il veut partir" ? etc.). Ce sont les mêmes questions que pourrait se poser le vrai spectateur avec un peu de recul. Tout de même, un semblant d'éthique semble apparaître sans cette démarche, puisque lors d'une scéne où l'on voit 2 serveuses regarder l'épisode du jour, l'une dit "ils ont supprimé des acteurs mais n'ont pas effacé sa mémoire", ce qui met le doigt sur l'aspect cruel du principe de la télé réalité : on vous regarde vivre et quand il y a de la joie cela nous en procure à nous comme si c'était à la personne observée, mais quand il y a de la peine, vous ne pouvez ressentir que de la compassion. Cette vie par procuration n'est qu'une distraction.
- Un film descriptif : Ce film décrit tout le principe de Big Brother, mais cette fois-ci dans le cadre individuel et de la vie personnelle d'un individu, sans toute la critique du totalitarisme de 1984. Il ya donc 2 mécanismes décrits si vous me suivez bien : d'une part, la façon dont la société peut tomber dans l'escarcelle de la consommation (à ce sujet lire "La télévision : un danger pour la démocratie" de Karl Popper qui va encore plus loin dans ce décortiquage et cela bien avant que l'on ne crée la télé réalité), et d'autre part, la vie d'un homme comme vous et moi (enfin surtout vous, car perso je suis une fille ahem), et cela sous la forme d'une quête (à ce sujet lire tout ce qui concerne le roman de quête en littérature et les oeuvres des légendes de la "Table Ronde" à "Arthur Gordon Pym" de Poe). Ce coté vie de Monsieur Tout Le Monde étant accentué par une esthétique trés années 50', en pleine dans l'image de la société de consommation (clin d'oeil à Shelly Nickles “More Is Better: Mass Consumption, Gender, and Class Identity in Postwar America.”), mais aussi image de la société idéale et tranquille car elle ne fait pas encore l'objet de toutes les évolutions sociologiques que nous connaissons.
- Un film sur le triomphe de la pensée : (ou la défense des libertés -d'aller et venir, d'expression, principe de non-ingérence etc.-hum j'suis aps juriste pour rien : | ). A 'linstar de "Brazil", le seul mode d'évasion du héros (Truman donc comme Sam Lowry) est la pensée. C'est par la pensée qu'il s'échappe de sa petite vie bien réglée. C'est aussi cela qui lui donnera la force de tenter la grande évasion . Toutefois, l'issue est nettement plus positive que dans "Brazil", puisque le marionnetiste de tout cela n'aura pas le dernier mot (remplacez par le mot société pour "Brazil") . C'est le fait que Truman puisse encore penser en lui-même qui lui permettra de réussir son coup (il jette d'ailleurs une phrase à la tête du producteur "vous ne pouvez pas encore filmer ce qu'il y a dans ma tête"). De là à penser que la société actuelle ne représente pas le danger que l'on peut parfois sentir sous-jacent (notamment dans le fonctionnement des médias et dans leur impact dans les consciences),puisque tout un chacun serait apte à avoir le même recul et la même présecence d'esprit que Truman par définition il n'y a qu'un pas ?
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Je suis pessimiste et profane, ne l'oubliez pas. N'oubliez pas à votre tour de réfléchir. Il faut se regarder et regarder les autres.Mais il faut également regarder les autres et sans oublier de se regarder soi. (Lao-Tsophie)
.[Y'a un p'tain de bug apaprement qui rend tout vert un de mes paragraphes, faites pas gaffe]
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Mardi 11 décembre 2007 à 21:16
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________________________________ [...]
___ Parce que ces méthodes sont dégueulasses, malhonnêtes, lâches et trash
___[et que cela te ressemble tant maintenant ...]
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____________________________ Sans transition :
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____Nounouille, tu me donne le demi-sourire jusqu'aux oreilles
Ceux qui comprendront se marreront ;p [mardi 20h, okay !]
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Sur ce, Bonne Soirée à tous :D
________________________________________ [et peut-être même à "vous"!]
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P.s. : Le prof de Td est vraiment trop mimi <3 Une créme j'vous dis :') !
Mercredi 5 décembre 2007 à 23:50
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___________________________________ <= Moi
______________________________ Nuage =>
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P.s. : ___________________________
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