Dimanche 28 janvier 2007 à 16:01

  J' ai été absente un peu longtemps, et je reviens avec un article que j' avais mis hors ligne et en attente d' une vraie rédaction, sorry :-)

N.B. Cet article sera long.

Prélude :  Ca n' va vraiment plus donc on s' y met. Je ne sais pas si je l' ai déjà mentionné ici, mais pour moi l' écriture est une sorte de défouloir (éxutoire ?). J' ai besoin de mettre des mots sur ce qui m' arrive et ce que je ressens. Une fois que c' est fait, je peux me relire et avec du recul, réfléchir sur tout ce que j' ai dû encaisser, savourer, digerer ou même voulu sortir de moi.  Cette démarche m' aide à savoir quoi faire pour essayer de ne pas faire marche arriére (vous avez vu comme j' évites le mot "avancer" ?).

*****  Acte I   *****

Scéne 1 :  J' ai passé des fêtes de fin d' année lamentables. Faites un tour au début de ce blog, cela pourrait vous aider à comprendre ce qui va suivre. Les proverbes mentent le savez-vous ? : On ne finit pas l' année comme on l' a commencée.

J' ai commencé 2007 en me sentant merveilleuseument bien dans les bras d' un homme (lol ce dernier mot me fait bien rire ! Mais comment désigner ce qui n' a pas de mot pour le qualifier justement ?). Je l' aimais (ça fait bien rire aussi ça tient o.O), et même que pour me porter bonheur je l' ai embrassé comme on ne le voit qu' au cinéma quand ont sonné les 12 coups de minuit.

Quand il m' a rompue, j' ai "prié" de toutes mes forces pour revivre un autre hiver bien au chaud au creux de quelqu' un. au lieu de ça je me suis sentie seule. J' avais froid, peur, envie de pleurer. Et le constat est devenu une évidence : je n' aime plus ma vie  (euh ça va peut-être vous sembler paradoxal mais j' suis quand même pas suicidaire. Je souffrres pas mal en ce moment, mais je penses que ce n' est vraiment rien comparé à ce que d' autres endurent. Aussi je prends toute cette période pour un passage "down" mais j' espéres et même je ferai en sorte ! qu' il y ait d' autres moments mieux pour moi. C' est à ça que je me raccroche et c' est ça qui me (re-)tiens).

Scéne 2 :  Dispute effroyable avec une de mes amies. Passons je ne veux plus en parler.

 ~ ~  Interlude  ~ ~

  J' ai pensé, réfléchi, imaginé, creusé, cherché et enfin j' y ai cru. J' ai fait un pas en dehors de tout ce marasme que j' ai accumulé. (Cette phrase signifie vraiment quelque chose pour moi).

                                                     *****  Acte II  *****

Scéne 1 :  Fin des vacances, les cours reprennent, c' est ma derniére chance de ne pas échouer encore à la fac. Je me suis mise à bosser un peu, tenter d' améliorer ce qui ne va pas. D' ailleurs cela a donné des résultats : 12 en devoir maison et 14,5 en interro écrite. Je peux vraiment le dire : j' en suis fiére (un peu).

Et puis aussi j' ai révisé mieux que d' habitude, pas comme il le faudrait dans l' Idéal j' en conviens (Utopie quand tu nous tiens ?) mais j' ai réussi à en arriver là où je voulais. J' attends mes résultats avec un peu d' anxiété tout de même :s Je ne crois en rien, j' espéres juste que mes efforts combinés à mes échauffements Td-esques paieront un peu.

Scéne 2 :  Concert de mes copines (L). Merveilleux ! Une petite goutte de détente dans tout mon stress. Soirée en société, ça fesait longtemps et ça m' a fait du bien :-).

  ~ ~  Interlude  ~ ~

  J' suis épuisée. Physiquement, et ce malgré le fait que je dormes en moyenne 10 heures par nuit en ce moment :s, mais aussi moralement. Déprime ?

                                                  *****  Acte III  *****

Scéne 1 :  Fin des partiels. Enfin Du Partiel, vu que je n' ai qu' une pauvre matiére à repasser pour chaque semestre :/

Décor : ma maison, Moi est sur le Pc, le Beau Frére regarde la télé. Protagonistes : ma famille.

Moi pense.

- Moi : Je me sens de moins en moins à ma place ici.

Le Pére arrive.

- Le Pére : Bonne à rien ! Qu' est-ce que tu fous encore ici ? Tu fais rien d' la journée ! Ah ça c' est sûr, t' es pas fatiguée !

Moi se tait. La Mére passe.

- La Mére : Tu fais jamais rien pour m' aider ! C' est ta faute si on en est là !

Le Pére sourit tellement intérieureument qu' un élan de méchanceté vient le galvaniser.

- Le Pére : Tu sers vraiment à rien. C' est ta faute si (ceci). Si (cela) arrive c' est à cause de toi !

Moi hurle (intérieureument?).

- La Mére : Arrêtes hein ! Tu nous gâches la vie t' entends ?

Moi est encore plus aigrie, et la rancoeur lui bouffe el coeur (redondance utile, la redondance est un style). La Soeur fait son entrée.

- La Soeur : T' es mauvaise avec tout le monde.

Le Beau-Frére qui se fait discret depuis le début regarde Moi sans rien dire (froidement?). La Niéce fronce ses petits sourcils.

Scéne 2 :  Mes amours. Les petits oiseaux ne chantent plus et se sont transformés en vautours qui rôdent et tournent (sur eux-mêmes et autour de moi). Tout ce manége me rend malade . Vraiment !

 

Je ne me sens plus libre d' écrire certaines choses ici (je le fais tout de même car je suis attachée à ce blog). J' ai également décidé de ne plus les ressasser (ces choses). Tentons l' impossible, je souhaite faire des mirâcles.

Je ne me sens plus libre d' écrire certaines choses ici (je le fais tout de même car je suis attachée à ce blog). J' ai également décidé de ne plus les ressasser (ces choses). Tentons l' impossible, je souhaite faire des mirâcles.

Epilogue :  Moi pleure comme une pauvre fille misérable qu' elle est dévenue. Relévera-t' elle la tête ?

                                            

Suite au prochain épisode ...

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